Dernièrement, le protoxyde d'azote est détourné pour un usage "festif", notamment par de jeunes adultes et adolescents. Aussi appelé "gaz hilarant" "happy balloon" ou "proto", sa consommation peut entraîner un risque d'intoxication aigue voire des complications plus graves.
Le protoxyde d’azote (molécule N2O) est un gaz médical d’usage réglementé à visée anesthésique et/ou analgésique. Il est également utilisé comme générateur d’aérosols pour un usage culinaire.
Réduire les risques de séquelles neurologiques
Afin de réduire le risque de séquelle neurologique, il est essentiel pour les professionnels de santé de :
- repérer le plus tôt possible les patients concernés par l'usage détourné du protoxyde d'azote ;
- inciter à l'arrêt des prises ;
- instaurer rapidement un traitement adapté ;
- prévoir une prise en charge pluridisciplinaire avec avis neurologique et addictologique.
Signaler les cas graves
L’ARS rappelle aux professionnels de santé et aux usagers l’importance de déclarer tout cas grave d’abus, de dépendance et d’usage détourné sur le portail de signalement du ministère de la santé.
S'informer auprès d'un centre d'addictovigilance
Les professionnels de santé peuvent par ailleurs se rapprocher du Centre d’addictovigilance (CEIP-A) de leur secteur géographique pour toute information complémentaire.
- Pour les départements 03,15,43 et 63 : centre d'addictovigilance de Clermont-Ferrand : contact@addictauvergne.fr
- Pour les départements 01, 07, 26,38, 73, 74 : centre d'addictovigilance de Grenoble :
addictovigilance@chu-grenoble.fr - Pour les départements 42, 69 : centre d'addictovigilance de Lyon :
ceip.addictovigilance@chy-lyon.fr